A l’occasion de la visite d’Obama au Japon dernièrement, Hiroshima a été sur le devant de la scène internationale. C’est l’occasion pour moi de revenir sur l’une des visites les plus émouvantes de mon voyage au Japon : le musée de la paix.
Je vous en parlais il y a bien longtemps lorsque j’évoquais ici ma visite d’Hiroshima, mais c’est un souvenir très douloureux et vivant pour le peuple Japonais. Sans savoir ce que j’allais y trouver, je me suis rendue Hiroshima, au musée de la paix. Il s’appelle le musée de le paix, mais il est en réalité en souvenir de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Et plus particulièrement de cet évènement tragique arrivé le 6 mai 1945 : la première bombe atomique lâchée dans une zone habitée. Cette(s) bombe(s) a(ont) été lâchée(s) dans le but de faire mal et d’affaiblir l’ennemi.
Dès l’entrée du musée, j’ai senti beaucoup d’émotions. Le but ultime de la visite est de convaincre les visiteurs qu’il est essentiel d’arrêter au plus tôt les essais nucléaires. Ils combattent aussi bien sûr toute utilisation de bombe atomique en montrant les ravages que cela produit.
En revanche, ce qui m’a beaucoup touché, et ce que je n’avais certainement pas appris lors de mes cours d’histoire de Terminale, ce sont les critères de sélection de la ville d’Hiroshima (et il en est de même pour Nagasaki d’ailleurs):
- une vaste étendue en diamètre, qui donne une faible marge de manoeuvre quant aux largage de la bombe
- l’impact maximum du souffle d’explosion, qui permet de mesurer les dégâts (n’oublions pas qu’il s’agit là d’un premier essaie “grandeur nature”)
- ne pas encore avoir fait l’objet de lourd bombardements
- avoir un impact psychologique (pour 2 raisons : 1. affaiblir le Japon et obtenir une réédition plus tot, 2. commettre des dommages considérables afin de convaincre le public international du danger/de l’efficacité de cette nouvelle bombe)
Mais enfin le dernier critère qui arrêta le choix sur Hiroshima (et Nagasaki) fut l’absence de prisonniers de guerre allies dans l’enceinte de la ville. C’est en tout cas ce que stipule le musée à plusieurs moments (voyez en pj la brochure disponible sur leur site au moment de la rédaction de cet article)
Cette visite a vraiment été éprouvante émotionnellement a cause de nombreux objets, photos, témoignages a disposition. Cependant, je la recommande vivement à toute personne visitant Hiroshima car elle permet de comprendre l’ampleur de l’horreur vécue par le monde à la fin de la seconde guerre mondiale, et pourrait en vacciner certain de l’envie de recommencer…